Vidéaste, plasticienne hyper utopiste – arrabiata
Après avoir commencé très jeune à peindre, réaliser film et séquences vidéo, participé à des actions dans le cadre de groupes, Caroline Thion-Poncet qui obtint la bourse fédérale à vingt ans prend de la distance avec le monde artistique. Malgré l’éloignement, les interrogations et passions des commencements demeurent.
Apercevant que les phénomènes d’inertie d’un système social qui se referme sur lui-même font apparaître plus clairement – sur une durée de vingt ans – les mécanismes pressentis. Ressentant, devant la répétition de problématiques incontournables un agacement et une tension de plus en plus pesants, la nécessité de réagir et agir à nouveau s’est imposée.
Nécessité de réagir devant l’évidence que la dégradation écologique, économique et sociale implique a minima une rogne, une résistance qui a peine à s’organiser. La prise de conscience de l’entraînement de conséquences que l’Histoire n’évite pas, ne laisse pas indifférent.
Moins plasticienne que « plastiqueuse », l’intermittente s’amuse à mixer des éléments du réel avec des éléments oniriques, alternant les préoccupations collectives à celles plus intimes qui la traversent et l’inspirent.
Afin de ne pas dupliquer l’usage d’une pratique individualiste de l’acte d’inventer,
Caroline Thion-Poncet recherche la confrontation et l’échange avec d’autres artistes.